Comme si de rien n'était...
Premier jour de l'été.
Le jour le plus long de l'année.
L'année la plus chaude de tous les temps.
Fête de la musique.
D'abord hip-hop, qui fait flop, moi j'aime bien
Puis devant la librairie, scène ouverte :
Un quator country-folk, reprend Joline, entre autres, Valentin Marceau chantait ça aussi, c'était beau.
Puis une petite nénette fait son petit effet, seule avec sa guitare puis sur bande son. Mon regard fait des va-et-vient entre la jeune chanteuse et les différentes personnes du public. Il y a ce type de la sécurité qui n'a pas le droit de danser. Il y a cette fille sur le côté de la scène qui a l'air de connaître par cœur les paroles du titre de Sia, pourquoi reste-elle en retrait ? Il y a ces trois hommes assis par terre la trentaine, l'un tient son bambin, il ont l'air si sereins.
Je remonte la rue, fleuve humain, fait de courants contraires. Tram arrêté, feu à l'orange. Un dj devant un bar, une scène de musique lyrique, un groupe africain et ses tambours , il y en a pour tous les goûts.
Sur la place de l'hôtel de ville, j'assiste à la fin de la prestation d'un groupe dit "musiques du monde". Mélange savant de rock, jazz, samba et salsa. Le jeune bassiste est à croquer.
L'heure limite fixée par la ville approchant, les concerts se terminent l'un après l'autre. En redescendant la rue, je m'arrête ici et là pour capter quelques derniers moments de musique.
Un groupe de vieux rockeurs devant un café.
Une fanfare déglinguée qui emporte tout le monde, jusqu'au vieil homme qui danse difficilement mais sûrement, émouvant.
Un concert de hard rock qui entraîne des inévitables empoignades sous les jets de bière devant la scène.