J'ai appris qu'il habitait une de ces tours.
Pierre-O. est recherché par toutes les polices. Je suis toutes les polices. Mes équipes se déploient discrètement dans le quartier. A tout hasard, j'envoie des agents regarder les noms sur les boîtes à lettres, mais pourquoi aurait-il mis son nom sur une boîte à lettres ?
Je n'en peux plus d'attendre dans le sous-marin, je monte à la surface, je vais vers les gens au pieds des tours. Sûr qu'ils savent où il est. "Inutile de le cacher ! Nous allons le trouver !" Et là je crie son nom. S'il pouvait pointer son nez à une fenêtre. Le nombre d'étages me donne le tournis.
Un homme apparaît, une sorte de caïd ici, on s'écarte pour le laisser passer. "C'est moi ? Qu'est-ce que vous me voulez ?"
Ce n'est pas mon Pierre-O., mais ils ont le même nom.
Je le suis dans un tunnel sous le quartier.
Il dit : "Ce n'est pas un nom très répandu dans le coin. C'est ardennais.
- Je sais.
- Vos renseignements étaient mauvais, Ils ont confondu avec moi.
- Non, il est bien ici, nous en sommes certains.
- Qu'est-ce qu'il a fait ?
- Cela ne vous regarde pas.
- Si vous dérangez mes affaires, on ne va pas être amis.
- Pourquoi serais-je ami avec quelqu'un comme vous ?
- Parce que je peux vous aider... C'est une affaire personnelle c'est ça ?
- Disons une histoire inachevée.
- Ce sont les meilleures histoires.
- Je ne sais pas. Bon, je vais continuer mes recherches."
Je descends des tours vers le fleuve. Était-ce une fausse piste ? Il doit bien être quelque part. Patience.