Je revois son sourire, il a traversé le réveil et le jour, il a fait son chemin du rêve à la mémoire, pour s'y dissoudre ou perdurer.
Je ne m'y attendais pas à ce sourire. Le garçon (chinois) qui l'a formé sur sa bouche me le destine spécialement, il n'y a pas d’ambiguïté.
Et puis, cette main qu'il lève paume en l'air, pour m'inviter à le rejoindre.
Il veut danser avec moi. Je ne sais pas danser. Mais il va me guider, contrer mes maladresses, me faire tourner le corps, comme la tête.
Tout devient moins clair ensuite. La nuit n'absorbe pas toutes les merveilles, mais se perdent les circonstances et les conséquences d'une rencontre, d'un baiser, d'une danse... Et après, dans les rêves qui suivent, comment retrouver quelqu'un qui n'existe pas ? Il reste le plaisir d'avoir aimé et d'avoir été aimé.